Les dégâts sont plus importants que prévus. Le ministre Smet demande un devis pour choisir la meilleure formule : la réparation ou la destruction de l’édifice au profit d’un boulevard urbain.
Par la rédaction
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Surprise ce mardi après-midi : le ministre bruxellois de la Mobilité et des Travaux publics a décidé de faire interrompre l’important chantier de rénovation en cours au viaduc Reyers, à deux pas de la place Meiser, à Schaerbeek. Pour rappel, au printemps dernier d’importantes fissures liées au temps, à la météo et à l’usage intensif de l’ouvrage avaient été constatées sous le tablier de l’édifice, des pierres étant tombées sur les rails de la ligne de prémétro Diamant. Le gouvernement sortant avait décidé de lancer des travaux de réparation durant l’été, entraînant la fermeture complète du viaduc. Plusieurs voix s’étaient élevées à l’époque pour suggérer la destruction de l’édifice et son remplacement par un boulevard urbain. Une piste que la ministre Brigitte Grouwels (CD&V), alors en poste, avait laissé à l’appréciation du prochain gouvernement.
Prévues en juillet août, les réparations devaient prendre fin en septembre. Or, souligne aujourd’hui Pascal Smet (S.PA), les ingénieurs ont depuis constaté que les dégâts étaient plus importants que prévus et que les travaux pourraient durer jusqu’en novembre avec un budget passant de 2 à 4 millions.
Du coup, Pascal Smet se demande si la rénovation en cours reste la meilleure solution. Pour le savoir et éviter de jeter de l’argent par les fenêtres, le ministre a décidé de faire interrompre le chantier et a commandé deux devis à son administration comprenant une analyse coûts-bénéfices des deux formules. Une expertise qui doit être rendue d’ici le 25 août, date à laquelle le gouvernement prendra position : le maintien du viaduc ou sa transformation en boulevard.