« Sans moi, Hollande ne serait pas là »
« Je vous confirme madame que j’existais bien avant ce ministère (de l’Economie, NDLR). J’étais candidat à la primaire (NDLR : socialiste), j’ai fait 17 %. Sans moi, Hollande ne serait pas là où il est », s’emporte-t-il.« Tout le monde sait ce qu’il s’est passé. Il y a même des livres qui ont été écrits », poursuit Arnaud Montebourg, qui se montre agacé. « Vous devriez les lire, ça vous éviterait de poser des questions désagréables », ajoute celui-ci avec un air suffisant.
« Idiotes, aussi, c’est ça ? », rétorque la journaliste de la chaîne publique. « Non, désagréables. » s’entend-elle répondre avant de répliquer :« Ce n’est pas désagréable. On se parle franchement ».
« Bon, d’accord, coupe l’ex-ministre, avant de lancer à un ingénieur du son : « Elle est tout le temps comme ça, la petite ? ».
Près de 2,6 millions de téléspectateurs, pour 12 % de part de marché, sont sans doute restés médusés en découvrant la scène.