Greenpeace met en garde contre les techniques de pêche utilisée pour le thon en boîte

L’association a enquêté sur les pratiques environnementales des dix plus gros producteurs de thon en boîte français.

Temps de lecture: 2 min

Greenpeace s’interroge sur le contenu des boîtes de thon français. Un questionnaire détaillé a été envoyé aux dix plus gros producteurs français. Il portait sur différents critères, notamment les espèces de thons pêchées, les techniques de pêche utilisées, les mesures prises pour éviter le recours à la pêche illégale, des critères sociaux…

Les deux meilleurs élèves sont Le Phare d’Ekmül et la marque distributeur Système U, qui pratiquent une technique de pêche sélective – à la canne ou la ligne de traîne. Ces méthodes de pêche sont reconnues comme plus respectueuse des populations de thons.

A l’inverse, les autres marques pratiquent une pêche industrielle non sélective, synonyme de pêche destructive. Cette technique de pêche, appelée DCP, entraîne la capture de nombreuses espèces autres que le thon. Les marques Petit Navire, Saupiquet, Connétable pratiquent cette pêche destructrice.

Certaines espèces retrouvées dans les boîtes de thon en France sont classées comme vulnérables ou quasi menacées par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. C’est le cas du thon albacore, dont les stocks ont diminué de 45 % à 70 % depuis le début de la pêche industrielle, et du thon germon.

Une pêche durable, sans DCP, est possible. Greenpeace demande aux marques françaises d’arrêter de s’approvisionner en thon pêché avec des DCP. « Nous ne demandons pas l’impossible. S’approvisionner en thon pêché durablement et respecter nos océans est à la portée de ces marques. »

 

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