Bruxelles innove avec une nouvelle méthode pédagogique ECEC

Le collège La Fraternité est le premier établissement scolaire d’Europe à se lancer dans la méthode ECEC. « Nous faisons face à un décrochage scolaire croissant. Nous étions donc à la recherche d’une méthode pédagogique pour impliquer tous les élèves au sein de l’école. Mais cela est difficile dans un cadre strict sans beaucoup de moyens », indique la directrice du collège, Rose Romain. Après une année préparatoire, une équipe de dix enseignants de secondaire est formée depuis lundi au système ECEC.
Des projets ou des activités plus stimulantes
L’ECEC assure à la fois l’acquisition des apprentissages liés aux matières des programmes scolaires officiels et la poursuite de cibles éducatives en entrepreunariat conscient : se réaliser, entreprendre et créer de l’innovation de façon responsable, autonome et consciente. Elle s’applique aux élèves de maternelle, de primaire et de secondaire.
Le principe est de greffer sur quelques heures de chaque cours, des projets ou des activités qui rendent la matière enseignée plus vivante et stimule l’implication quelles que soient les différences, les forces ou les difficultés des élèves. Les jeunes lancent ainsi des maisons d’éditions, des potagers, bibliothèques, radios ou encore journal d’école.
« Le terme d’entrepreunariat utilisé n’a pas de rapport direct avec le métier d’entrepreneur. Le but est de développer l’esprit d’entreprendre quelle que soit la branche. Avec l’ECEC, les élèves vont amener un projet que le professeur va encadrer. L’enseignant aide ainsi les élèves à s’entreprendre et à se découvrir à travers les projets lancés et dans un groupe où chacun à son rôle », explique le concepteur de l’ECEC, Rino Levesque.