Les F16 belges ont effectué une trentaine de missions, dont deux attaques contre l’EI

Ces avions, qui opèrent depuis la Jordanie voisine, ont attaqué le 5 octobre un groupe d’insurgés équipé d’un mortier qui s’en prenait à des troupes terrestres de la coalition – soit des militaires irakiens, soit des peshmergas (combattants kurdes). Et le 7 octobre, ils ont attaqué un « technical » (une jeep armée), a précisé le « patron » de la composante Air, le lieutenant-général Claude Van de Voorde, lors d’un point de presse à Bruxelles.
La plupart des missions sont « de reconnaissance armée » à moyenne altitude, ce qui signifie de longues patrouilles avec la possibilité d’intervenir sur demande des troupes au sol par le biais d’un centre de commandement installé au Qatar.
Éviter les dommages collatéraux
Mais toutes les demandes ne se traduisent pas nécessairement par une attaque au sol.
« Il y a eu des situations où l’on a dit que l’on n’intervient pas » en raison d’un risque trop important de dommages collatéraux, a souligné le général Van de Voorde.
Trois responsables belges sont ainsi déployés au sein de ce centre de commandement (« Combined Air Operations Centre », CAOC) installé sur la base aérienne qatarie d’al-Udeid : un officier-pilote, un conseiller juridique et un spécialiste en renseignement pour donner leur aval (ou non) aux missions confiées aux pilotes belges.