Macron: «Ce qui est bon pour la France l’est pour l’Europe»
Cette fois, l’idée est de mettre positivement la pression sur les nouveaux dirigeants européens en dressant la liste des « to do », dans tous les domaines : euro, emploi, culture, Russie, l’immigration, énergie, etc.
Lors du second débat de ce jeudi, consacré à « l’Europe face aux défis économiques » et qui a débuté vers 17h30, trois intervenants étaient présents, dont la commissaire européenne danoise Margrethe Vestager, en charge de la Concurrence – qui sera amenée à gérer les conséquences des révélations de LuxLeaks (cas d’optimisation fiscale à l’échelle internationale).
Vestager admirative devant l’enquête « LuxLeaks »
Margrethe Vestager a commenté les révélations : « Premièrement, j’admire tout le travail qui a été fait pour révéler ces informations, a-t-elle déclaré. Nous sommes face à une enquête très concrète, qui pose la question suivante : est-ce que nous avons des éléments inculpants ? » La commissaire en charge de la Concurrence a poursuivi en signalant que la Commission est déjà occupée avec des enquêtes sur des cas d’optimisation fiscale. « Je vais continuer ce travail, avec la cellule qui est chargée de ces enquête, pour avoir un avis mieux informé sur ce qu’il se passe. Nous adressons aussi des questions au Luxembourg et au Pays-Bas, de façon à avoir des précisions dans ces affaires », a-t-elle ajouté.
A la question : « Est-ce que Luxleaks va peser sur la capacité d’action politique de Jean-Claude Juncker ? », Margrethe Vestager a répondu que : « Non, je ne le pense pas, on va travailler sur le sujet de manière très ouverte. Vous pouvez nous faire confiance à la Commission pour travailler pour le mieux. Il ne faut pas être distrait par les questions personnelles ».
Pour sa part, Emmanuel Macron, ministre de l’Economie français a affirmé que «les réformes structurelles ne peuvent être menées qu’avec la volonté des Etats, une solidarité des autres et de l’Union européenne. Ce qui est bon pour la France aujourd’hui est bon pour l’Europe car elle a la capacité d’investir».
>>> Lamberts: «L’Europe doit agir pour contrer la montée de l’euroscepticisme»