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Jean-Charles Luperto visé par quatre plaintes

Deux perquisitions ont ciblé Jean-Charles Luperto, le président (PS) du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Journaliste au service Politique

Par Pierre Bouillon

Temps de lecture: 3 min

Jean-Charles Luperto a fait l’objet d’une double perquisition, dimanche. L’une a ciblé son domicile, l’autre, son bureau à la maison communale de Sambreville, dont il est bourgmestre. Les enquêteurs ont entamé leurs devoirs vers 17 h.

Sur le coup de 22 h 30, Vincent Macq, le procureur du Roi de Namur, s’est brièvement exprimé devant la presse. Il a refusé d’évoquer la nature des faits qui sont reprochés au président du Parlement de la Communauté. Le parquet promet d’apporter des éléments neufs ce lundi après-midi.

Ce qui ressort ?

Un  : des perquisitions ont été effectuées dimanche en fin de journée, et au domicile de Jean-Charles Luperto à Moignelée, et dans les locaux de l’administration communale de Sambreville. Elles l’ont été en présence d’André Antoine, président du parlement wallon, et de Valérie De Bue, suppléante à la présidence de la Fédération, puisque Jean-Charles Luperto siège dans les deux assemblées.

Deux  : les faits ne sont pas en lien avec les activités politiques de l’intéressé.

Trois  : la question était inévitable, est-il possible qu’on reproche au mandataire ce qui se chuchote partout en coulisse, à savoir des faits d’exhibitionnisme auxquels il se serait livré dans les toilettes d’une aire d’autoroute, à Spy, devant des mineurs d’âge ? Les autorités judiciaires auraient été alertées par le personnel de l’aire de repos. «  Je ne veux à ce stade ni infirmer, ni confirmer ces allégations », répondait Vincent Macq. Une lecture est peut-être qu’il n’infirme rien… Par contre, il regrette qu’il y ait eu des fuites, que le secret de l’instruction ait été brisé. Et le procureur de noter qu’un deuxième dossier est en cours concernant lesdites fuites, à charge de X.

Pas d’inculpation actuellement ni de levée d’immunité

En fait, le parquet travaille sur ce dossier depuis de longs mois. Vincent Macq annonçait qu’il y a eu initialement quatre plaintes, qui remontent au mois d’avril.

Pour le reste donc, la présomption d’innocence prévaut, et Jean-Charles Luperto, qui a été entendu par la justice sur ces faits, reste libre de ces mouvements. Il rentrait hier soir d’un voyage parlementaire (à Saint-Jacques de Compostelle), quand les perquisitions ont débuté.

L’enquête est conduite par la police judiciaire fédérale de Namur, sous la responsabilité du juge d’instruction Philippe Olivier. Vincent Macq a précisé que la procédure en est encore au stade de l’instruction et qu’il n’est pas (encore) question de poursuites – lesquelles supposerait que l’on lève l’immunité parlementaire de Luperto, dans les deux assemblées où il siège, soit au parlement wallon et au parlement de la Communauté française.

 

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