Marc Goblet (FGTB): «Sans feuille de route à négocier, un plan d’action dès janvier»

Le secrétaire général de la FGTB n’a pas l’impression d’être (encore) entendu par le gouvernement Michel, dont il est estime que Bart de Wever est « le Premier ministre »

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Marc Goblet, secrétaire général de la FGTB, était l’invité de Bel RTL ce matin. En ce jour de grève national, il a martelé le message de résistance aux mesures prises par le Gouvernement Michel à l’encontre des travailleurs et des allocataires sociaux.

Indispensable, cette grève, alors que le groupe de travail des 10 (partenaires sociaux) s’est réuni pour la première fois depuis des mois la semaine dernière ? « Quelques pistes ont été esquissées pour relancer la concertation mais jusqu’à présent, il n’y a pas eu d’ouverture, il faut bien le dire », s’est exclamé Marc Goblet.

« Notre objectif est de relancer la concertation »

Le syndicaliste ne veut pas fermer les portes, surtout pas maintenant, mais il répète qu’il n’y a pas de marge de négociation : « Il y a un préalable, il nous faut une feuille de route qui aborde la formation des salaires, pierre angulaire de la compétitivité, l’aménagement des fonds de carrière, le travail dans la fonction publique et une fiscalité plus juste. Si on peut avoir cette feuille de route, la concertation sera réelle. »

Et sans cela ? Si cette feuille de route reste lettre morte ? « Notre objectif n’est pas de faire tomber le gouvernement mais de relancer la concertation. Il faut que nous ayons un premier ministre, un vice-premier ministre et ministre de l’emploi et la N-VA qui soient d’accord sur la suite à donner aux événements, relancer le dialogue, sans quoi ça va être difficile. Or, j’ai plutôt l’impression que Bart de Wever est le véritable premier ministre de ce gouvernement. Si on ne parvient pas à s’entendre, on redéfinira un plan d’action à partir du mois de janvier. La capacité de mobilisation est là ».

Aux questions sur les salaires de Jean-Pascal Labille (ancien ministre des entreprises publiques, actuellement président des mutualités socialistes) et le sien (4.500 euros net par mois), critiqués par Raoul Hedebouw (PTB) ces derniers jours dans la presse et sur les plateaux de télévision, l’homme réplique « qu’on est dans une société poujadiste. Les prestations en semaine, durant le week-end, le niveau de responsabilités, justifient un tel salaire. Il y a des choses que Raoul Hedebouw ne mesure pas… ».

 

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