Ska (CSC): «Il n’y a jamais eu de grève aussi forte»



Marie-Hélène Ska souligne que les grévistes veulent une plus juste répartition des revenus. « J’espère que les responsables politiques donneront des signaux d’inflexion », poursuit-elle. « Signaux que nous ne percevons toujours pas, même si l’idée qu’il faut générer des rentrées nouvelles progresse petit à petit. Mais on ne veut pas du symbolique. On veut relancer l’économie, et donner des signaux positifs pour les jeunes, qui sont trop souvent sans emploi. »
Aux patrons, la secrétaire fédérale de la CSC demande d’arrêter leur dogmatisme et de ne pas seulement parler de concertation sociale, mais de la mettre en œuvre. Elle réclame que le gouvernement fédéral cesse de « répéter que l’accord de gouvernement est une bible mais prenne en compte la réalité des travailleurs ». « Il n’y a jamais eu de grève aussi forte, en front commun, du nord au sud et de l’est à l’ouest. Une grève qui n’est pas corporatiste, mais qui est un signal fort », a-t-elle conclu, avant de se rendre à Eupen puis de revenir à Bruxelles plus tard dans la journée.
« C’est une répétition du 8 en plus fort », estimé Philippe Van Muylder, secrétaire général de la FGTB Bruxelles. « Il faudra voir si le gouvernement bouge ou s’il reste sur sa position qui est assez ’glaciale’. »