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Un premier usager belge
Encore méconnu sous nos latitudes, le Coworking Visa vient de comptabiliser son premier usager belge. Régis Francart, membre du Coworking Namur depuis 3 mois et demi, l’a expérimenté il y a quelques jours à Hong Kong. Indépendant spécialisé dans l’import de jouets pour de grandes chaînes de magasins, il s’est rendu récemment à la Honk Kong Toys & Games Fair. Il en a profité pour découvrir The Hive, l’un des nombreux espaces de coworking à Hong Kong. Le Coworking Visa, dont il a entendu parler la veille de son départ, lui en a ouvert les portes gratuitement, par simple échange de mails. « J’ai été magnifiquement accueilli, rien à redire. J’y retournerai certainement. Je vais également prochainement en vacances en Thaïlande en famille, mais devrais quand même un peu travailler. Pour concilier agréablement les deux, je vais également utiliser cette formule. » Même si la convivialité et la qualité de l’infrastructure sont sans doute plus importantes que l’économie réalisée, Régis Francart rappelle à juste titre que les locations à la journée d’un poste de travail à New York ou Hong Kong sont bien supérieures à celles pratiquées en Belgique.
CoPass est une autre formule qui incite à du « coworking sans frontières ». Lancé par des gérants d’espaces de coworking à Paris et à Rome, ce pass facilite les échanges entre membres d’espaces du même réseau. Les espaces wallons en font partie. A la différence du Coworking Visa, le service est payant, ce qui explique qu’il est aussi mieux structuré et jouit déjà d’une plus grande visibilité dans le secteur. Croyant beaucoup à un monde du travail de plus en plus nomade, les initiateurs du CoPass planchent sur des formules qui permettent à des coworkers de se délocaliser pour quelques jours dans des espaces touristiques ou balnéaires, pour une mise au vert ou pendant les vacances tout simplement.