De Wolf appelle le parlement bruxellois à condamner Rudi Vervoort
Le Ministre-Président bruxellois a notamment déclaré, lors d’une interview à l’Echo que : « Le débat sur la déchéance de nationalité qui se mène au Fédéral pose des questions sérieuses. La déchéance de nationalité, cela a toujours été une arme utilisée par les régimes extrêmes. Quand on voit Auschwitz, quand on voit que dans l’Allemagne hitlérienne, les premières lois qui ont été votées, ce sont les déchéances de nationalité pour les Juifs. Le contexte est différent, mais regardez, on reprend quand même ces vieilles recettes aujourd’hui ».
Le Premier ministre Charles Michel, les ministres Jan Jambon et Geert Bourgeois, ainsi que de nombreux membres du MR ont condamné les propos de Rudi Vervoort, de même que deux associations juives. Une réaction qui a même gagné les rangs de l’opposition en la personne de Vanessa Matz, députée CDH. « Quand on occupe une telle fonction, c’est indigne de faire ce genre d’amalgame, au lendemain de la commémoration que nous avons connue », a-t-elle déclaré.
Rudi Vervoort s’explique
Le Ministre-Président a depuis régi aux critiques en se défendant d’avoir voulu offenser.
« Mon intention était de rappeler des faits et de me référer à l’Histoire pour soulever une question et ouvrir le débat mais en aucun cas de blesser ou de heurter qui que ce soit. Si c’est le cas j’en suis désolé » a-t-il déclaré via un communiqué de presse.