L’acier des cuves des centrales de Doel 3 et Tihange 2 comporte plus de microfissures que prévu

Un « recalibrage » des mesures fait apparaître bien plus de microfissures qu’on ne le pensait jusqu’à présent.

Journaliste au service Société Temps de lecture: 2 min

Ce ne sont pas dix mille, mais bien plus de 16.000 microfissures qui parsèment l’acier des cuves de Doel 3 et Tihange 2, a appris Le Soir. Cette réévaluation du nombre des « défauts dus à l’hydrogène » présents depuis la fabrication de l’acier à la fin des années 70 provient d’une révision de la méthode de détection à ultrasons utilisée jusqu’à présent dans les deux centrales nucléaires.

Le nombre de défauts passe de 8.062 à 13.047 pour Doel et de 2.011 à 3.149 pour Tihange.

Les réacteurs de 1.000 MW chacun sont actuellement à l’arrêt. Ils le resteront au moins jusqu’au premier juillet prochain. Les équipes d’Electrabel tentent toujours de démontrer que la combinaison du vieillissement, de l’irradiation et des microfissures n’entraînent pas une fragilisation de l’acier au-delà de ce qui est acceptable. Le nombre de défauts, bien plus important qu’annoncé jusqu’ici, complexifie les calculs et leur analyse, reconnaît-on à l’Agence fédérale de contrôle nucléaire.

Un nouvel examen est prévu

Le rapport final d’Electrabel sur la situation des deux centrales n’est pas attendu avant le mois de mai. Il devra ensuite faire l’objet d’un examen approfondi des experts internationaux consultés par l’AFCN. Celle-ci a également décidé de soumettre l’ensemble du dossier, depuis la découverte des microfissures, en juillet 2012, au réexamen d’un laboratoire spécialisé.

Si redémarrage il y a, il pourrait intervenir plus tard que ne l’espère Electrabel. S’il intervient. A ce stade, la certitude n’est pas de 100 %.

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