Sans argent public, les partis politiques ne pourraient pas exister

En passant au crible la comptabilité des partis politiques entre 2008 et 2013, il met surtout en avant le fait que sans cet argent public, les partis ne pourraient pas exister. Les contributions publiques représentent ainsi 94,6 % du budget du CDH, 90,5 % de celui d’Ecolo, 87,9 % de celui du PS et 81,5 % du budget du MR.
En termes absolus, du côté francophone, ce sont les socialistes qui reçoivent le plus d’argent public avec 12,11 millions d’euros. Ils sont suivis par le MR qui, en 2013, a bénéficié d’un financement public à hauteur de 6,96 millions. Par conséquent, les sources privées de revenus des partis belges sont relativement faibles. Les dons ne représentent qu’une part très marginale, à peine 500 euros pour le PS mais jusqu’à 16.090 euros pour le FDF. En outre, les cotisations des membres, la plus importante des sources privées, sont en constante baisse.
Cet argent sert avant tout à faire fonctionner les partis (bâtiment, administration…) et à rémunérer le personnel. Il est toutefois à noter que les règles de financement des partis ont été revues suite à la sixième réforme de l’Etat, votée en 2014.
--> Lire notre dossier : un chercheur de la KUL a analysé les comptes des formations politiques