Nouvel An Chinois: quel vin pour quel plat?

Accorder la cuisine asiatique est une tâche délicate, en raison de la forte présence d’épices et de piments avec qui les nectars ne font pas bon ménage. La question n’est pas de dire qu’ils ne s’accordent pas, mais tout simplement que le vin passera sous les saveurs prononcées pour devenir inutile.

Pour autant, les mets asiatiques ont aussi cette capacité à se plaire dans des goûts raffinés, convenant tout à fait aux arômes du vin. Souvent, le rosé est une option facile. Mais, il existe d’autres alternatives.

Porc et autres recettes au caramel

La cuisine asiatique est fan des combinaisons sucré et salé. Pour arroser ce mariage, rien de tel qu’un vin blanc moelleux. Attention de ne pas tomber dans le piège du Sauternes, dont la concentration en sucres est trop forte. Préférez un blanc moelleux marqué par une pointe d’acidité. Regardez plutôt du côté des Jurançons, des Coteaux du Layon ou des vendanges tardives alsaciennes…

Nems, pâtés impériaux et autres fritures

Des recettes régressives, mais tellement grasses. Pour contrer ce gras, il faut apporter du fruité. Pensez aux fruits du Beaujolais ou aux rouges de la Loire.

Les raviolis vapeur

Fourrées de légumes et viande, les raviolis vapeur se trempent dans une sauce piquante. Attention de ne pas choisir un vin rouge dont les tannins sont trop présents. L’incendie ne sera que plus prononcé. Domptez cette bouche de caractère avec un vin rouge léger. Encore une fois, les nectars du Beaujolais feront bien l’affaire.

Canard laqué

Une recette qui va enfin vous permettre de servir un nectar tannique. La délicate chair du canard s’accompagne d’un vin rouge distingué par des arômes d’épices. Les étiquettes en Provence réussissent ce pari, tout comme le Corbières du Languedoc-Roussillon.