Décès d’un SDF à Namur: une enquête est ouverte
Des éléments troublants
La cause exacte du décès du sans-abri est inconnue, le quinquagénaire pourrait être décédé d’hypothermie mais la justice estime que certains éléments sont suffisamment troublants pour ouvrir une enquête.
« Si le fait est avéré, retirer à quelqu’un un abri en plein hiver pose question, a fortiori si cette personne est en mauvaise santé et si ce fait a entraîné la mort », a expliqué au micro de La Première Vincent Macq, le procureur du Roi de Namur. « Il y a beaucoup de si à ce stade-ci, beaucoup de questions et je souhaite y répondre ».
Un quota de 45 nuits par an
À l’abri de nuit de Namur, les SDF sont accueillis en permanence de décembre à février. Le reste de l’année, ils ont droit à un quota de 45 nuits par an, à l’exception des nuits glaciales (-5º) de novembre et mars.
Soutenu à l’époque par la Ville et la Région wallonne, ce quota avait pour objectif de pousser les sans-abri à se réinsérer et de ne pas faire de l’abri de nuit un « hôtel social perpétuel », a expliqué Maxime Prévot, bourgmestre de Namur et ex-échevin de la Cohésion sociale.