Décès d’un SDF à Namur: Maxime Prévot conteste avoir «laissé mourir» qui que ce soit

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Le débat fait suite au décès d’un SDF à Namur le 7 mars dernier. Le quinquagénaire avait épuisé son quota de quarante-cinq nuitées et avait donc été refusé alors que « 3/4 des lits étaient inoccupés », indique Eliane Tillieux, qui estime que « la Ville a laissé mourir une personne ».
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Maxime Prévot conteste avoir « laissé mourir » qui que ce soit. « Ce n’est pas que les élus que vous insultez en disant cela, ce sont les travailleurs sociaux qui se sont sentis salis et insultés », a-t-il commenté.
Et Maxime Prévot de reprendre à son tour un article du Code wallon de l’Action sociale, l’article 69 : « Les abris de nuit ont pour mission d’assurer inconditionnellement, sous réserve de l’article 104, aux personnes en difficultés sociales dépourvues de logement, un hébergement collectif d’urgence pour la nuit. Et que dit l’article 104 au premier paragraphe ? Sauf lorsque la durée maximale d’hébergement éventuellement prévue par l’abri de nuit est atteinte ! ».