Burgo Ardennes doit réaliser des économies comme l’ensemble des sites du groupe. Depuis mardi, le personnel de l’entreprise se croisait les bras. Les syndicats ont obtenu que le volume d’emplois n’évolue plus jusqu’à 2017.
Journaliste au service Société
Par Marc MetdepenningenTemps de lecture: 2 min
Le personnel de Burgo Ardennes à Virton, qui fabrique du papier, se croisait les bras depuis mardi dernier. Les travailleurs grognaient contre la suppression de postes. La situation s’est enfin débloquée ce vendredi et le piquet de grève a été levé vers 13 heures. «
Nous avons eu une réunion avec la direction. Un accord a été trouvé », indique Thibaud Poncé, permanent CSC industrie.
Finalement, 24 postes seront supprimés, dont la majorité est des intérimaires, au lieu des 45 annoncés initialement. Nous avons réussi à en sauver 21. Nous ne sommes pas entièrement satisfaits, mais je pense que nous étions arrivés au bout des négociations. Il était plus que temps de redémarrer l’outil
, commente-t-il.
Quand on supprime des postes, il y a forcément une charge de travail plus conséquente. Mais il faut que les conditions de travail ne deviennent pas invivables pour le reste du personnel
. »
Un groupe en déficit
Le groupe italien Burgo-Marchi, dont dépend le site de Virton, est en déficit depuis quelque temps. Pour faire face à ces difficultés financières, la direction du groupe a demandé à ses différents sites de faire des efforts pour réduire les coûts.
Pour ce faire, elle a décidé, entre autres, de réduire la masse salariale de 5 %. D’où la grogne du personnel. Cela fait quelques mois que les tensions sont vives au sein de l’entreprise à Virton. Mais depuis mardi, le dialogue était complètement rompu avec la direction. Les syndicats ont rencontré le personnel vendredi matin pour leur expliquer les tenants de l’accord. «
Nous avons obtenu également la garantie que la direction ne toucherait plus aux postes du personnel jusque fin 2017. Tout cela va permettre de reprendre le travail plus sereinement. »