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Le 11h02: «L’opinion publique renvoie nos politiques dos à dos»

Le deuxième volet de notre Grand baromètre RTL Ipsos Le Soir montre que les Belges ont de plus en plus de mal à faire confiance aux différents gouvernements. David Coppi a répondu à vos questions.

Par la rédaction

Temps de lecture: 3 min

Les Belges perdent confiance en leurs gouvernements. La note donnée aux exécutifs est de plus en plus basse. Seul le gouvernement flamand obtient la moyenne.

>>> À lire : nos articles sur le Grand baromètre RTL Ipsos Le Soir

Une cote de 4,4 pour le gouvernement wallon et de 4,5 pour celui de la communauté française. Comment expliquer les cotes négatives ?

« Il y a plusieurs analyses possibles mais de manière générale, les exécutifs ont des difficultés à trouver l’adhésion forte de l’opinion publique. On peut aussi le voir dans d’autres pays comme la France et le Royaume-Uni. On vit dans un contexte de crise socio-économique voire un peu identitaire. Il y a un décrochage par rapport à l’acteur politique. Chez nous, c’est assez flagrant parce que les gens mettent les politiques dans le même coin, on remet les problèmes sur le dos de tous les politiques, du fédéral au fédéré. Avec l’antagonisme politique fort qui règne notamment dans le sud du pays avec les différentes majorités, il semblerait que l’opinion publique renvoie tout le monde dos à dos. »

Avec une cote de 5,3, le gouvernement flamand s’en sort mieux comme Geert Bourgeois avec un 5,1. Est-ce que cette harmonie qui règne un peu plus côté flamand explique ces cotes plus hautes que les autres ?

« Le gouvernement flamand et Geert Bourgeois ne s’en sortent pas avec 7 sur 10 non plus. Bourgeois est juste un peu au-dessus des autres, rien de plus. Côté flamand, il y a l’harmonie des majorités, une homogénéité des communications qui devrait leur donner une cote plus élevée, hors ce n’est pas le cas. Au sud du pays, il y a un antagonisme énorme avec les différentes majorités dans les gouvernements. L’opinion publique sait que les majorités sont différentes du côté francophone et ne se satisfait pas de cet antagonisme, elle le déplore confusément. »

Bart De Wever est-il vraiment le grand patron ?

« Il y a une part de réalité et une part de relais médiatique. Pour le côté médiatique, Bart De Wever est perçu comme l’homme fort avec ses déclarations, ses prises de positions, etc. L’opinion publique pense que Charles Michel n’oserait pas le contredire. Ce n’est pas tout à fait vrai, le gouvernement tourne à sa façon, tout simplement. Quel est le rapport de force dans la majorité fédérale ? Il est favorable aux partis flamands et, surtout, à la N-VA (33 sièges au Parlement fédéral). Cela confère forcément un rôle très important à Bart De Wever, le chef de file. »

 

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