Les dispensés du cours de religion/morale ne se tourneront pas les pouces

Mais non. Pas de ça chez nous. Au parlement de la Communauté française, mercredi, Joëlle Milquet, la ministre de l’Education a signalé qu’elle préparait « quelque chose ». Le Soir a pu apprendre que le cours, pour les dispensés, prévoira des lectures, des contributions orales, des travaux écrits, des recherches et des activités en lien avec la citoyenneté. Le système laissera une marge à l’autonomie des établissements, nous dit-on.
Le dispositif prévoit un « encadrement alternatif » - les élèves seront alternativement encadrés par les professeurs de religion/morale et l’on veillera à ce que les activités offertes aux «dispensés» n’occasionne pas, pour eux, un surcroît de travail excessif.
Ce cours, dont on n’a encore défini que les grandes lignes, sera précisé d’ici la rentrée. On met le turbo : mettre au point le programme d’un cours prend généralement trois ou quatre ans, voire davantage, tant l’affaire implique de concertations, de passages en commission, etc. Là, il y a urgence : le système des dispenses démarre dans quatre petits mois.