Praet: «Nous serons champions si nous gagnons nos trois derniers matchs»



Écarté des terrains de nombreuses semaines en raison d’une surcharge au dos, le dernier Soulier d’or a livré une prestation pleine, inscrivant même le troisième et dernier but des Bruxellois, avant de céder sa place dans les arrêts de jeu à Leya Iseka. « J’avais besoin de ce but pour me relancer », avouait Praet, content de clouer le bec aux détracteurs de son Sporting « Certains nous ont sans doute enterrés un peu trop rapidement. On a pourtant prouvé l’année dernière que l’on était capable de le faire (NDLR : être champion). »
Hasi : « Chapeau à Roef »
Auteur d’une prestation (presque) irréprochable, Davy Roef a parfaitement suppléé Silvio Proto, finalement suspendu deux matchs, dont un avec sursis. « Chapeau à Roef, n’a pas manqué de dire Besnik Hasi, toujours au micro de Proximus TV. Ce n’était pas un match facile pour lui, mais il l’a géré avec le calme qui le caractérise. » Avant de conclure : « On a cette fois bien géré les phases arrêtées. » Jusqu’ici, Anderlecht avait en effet encaissé huit buts de la part des Brugeois sur phases arrêtées. Ce qui ne fut pas le cas dimanche. Mitrovic Inscrivant même son dix-huitième but de la saison sur phase arrêtée – un corner de Defour, auteur de deux assists, dont le premier sur le but de Najar tombé après… 45 secondes.
Preud’homme : « On a fait notre meilleur match des playoffs »
Battu pour la deuxième fois consécutive, huit jours après sa défaite à Sclessin (1-0), le FC Bruges est-il entrain de tout perdre ? On le saura sans doute dès dimanche prochain et ce match à domicile contre Gand, toujours leader de la Pro League, malgré son nul à Charleroi (1-1). « On a pourtant fait notre meilleur match des playoffs
», confiait Michel Preud’homme à nos confrères de Proximus TV. Avant de se contredire : «
C’est malheureux d’être à ce niveau en déplacement. » Car les Brugeois ont avant tout perdu ce « Topper » sur des erreurs individuelles. La remise catastrophique de Duarte sur le but de Praet en est l’exemple le plus criant. « On a fait trop d’erreurs individuelles derrière. Alors que devant, on a raté trop d’occasions
», concluait Michel Preud’homme, battu pour la première fois de la saison par Anderlecht.