Rétroactes: Parlement bruxellois, Chambre des représentants : le génocide dérange

Sur le même registre, une semaine auparavant, au parlement bruxellois, Charles Picqué, président d’assemblée, avait trouvé un compromis surréaliste : une minute de silence à la carte, chacun pouvant la dédier, au choix, au génocide arménien, ou aux migrants ayant péri dans la Méditerranée, ce qui avait permis à des élus de ne pas avoir à se prononcer précisément. Charles Picqué commentera plus tard, début mai, lors de la fête de l’Iris : « Ce n'est pas un plaisir quand il faut rappeler à certains certes soumis à des pressions, qu'un mot, et un seul mot, "génocide", désigne un drame historique centenaire. La réalité historique a ses droits qu'une institution comme la nôtre doit commémorer avec respect. »