Mais où est passée la grande réforme fiscale?


Résultat : ces ambitions ont été largement revues à la baisse. Soyons honnêtes : nous n’en sommes qu’au début de la législature. Actuellement, on serait surpris que le tax shift de cet été prenne des proportions importantes. Mais les partis peuvent parfaitement augmenter la cadence dans les mois et années qui viennent. Mais à ce jour, des projets tels que la révision des barèmes fiscaux, voulus par de nombreux partis, reste lettre morte.
D’autre part, des pressions extérieures sont à l’œuvre pour éviter les grandes manœuvres. Ainsi, ce jeudi, la Fédération des entreprises de Belgique a donné les grandes lignes de ce qu’elle voudrait. Elle demande un tax shift limité à trois milliards. Et rejette l’idée d’un impôt sur les plus-values. « Si l’on taxe les plus-values, il faut accepter la déductibilité des moins-values. Des calculs démontrent que l’introduction d’une telle taxe au cours des 15 dernières années n’aurait presque rien rapporté au Trésor public », écrit Pieter Timmermans, l’administrateur délégué de la FEB. Mais les patrons demandent quand même un tax shift raisonnable.
Le gouvernement va à présent devoir tenter de réconcilier les promesses électorales et les intérêts divergents en jeu.
Notre revue des partis (en édition abonnés)
► Le VLD plus modeste qu’en campagne
► La N-VA est constante dans son refus des impôts