WakWhite : « Nous avons déjà un point de vente »

Votre équipe a décroché le titre de Mini-Entreprise de l’année le 22 mai dernier, parmi 260 projets candidats. Avant que chacun ne retourne à ses études ?
Bien sûr, il y a les examens. Mais nous pensons sérieusement ne pas en rester là. La finale européenne à Berlin fin juillet est une opportunité de réunir à nouveau l’équipe et de voir qui est prêt à poursuivre l’aventure. Le produit que nous proposons, utilisé depuis des millénaires en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie, est très peu connu en Occident. Nous en faisons un concept innovant et écologique qui répond à un vrai besoin : de plus en plus de gens se soucient d’avoir des dents bien blanches et tout un business, souvent peu naturel, s’est développé autour de cette préoccupation.
Qu’est-ce que ce siwak ?
C’est la racine d’un arbuste, le salvadore persica, utilisée comme brosse à dents naturelle notamment dans mon pays d’origine, le Maroc. C’est en retournant là-bas que j’ai eu cette idée. Nous avons commandé plus de 500 racines, sous la forme de bâtonnets, à un fournisseur à Casablanca. Nous les avons tous vendus, notamment à des dentistes et orthodontistes qui les conseillent à leurs patients.
Comment ça marche ?
Il faut tout simplement se frotter les dents vivement avec l’extrémité de la racine. Le cabinet de dentisterie De Coster, à Uccle, a validé que les premiers résultats visibles apparaissaient après 2 à 3 semaines, à raison de 2 à 3 brossages par jour. Un bâtonnet dure précisément 3 semaines (coût : 5 euros). Après chaque utilisation, il convient pour des raisons d’hygiène de couper l’extrémité mâchouillée et de ranger ensuite le bâtonnet dans le joli petit étui en bois que nous avons conçu. Le siwak est par ailleurs aromatisé à la menthe pour un goût agréable.
Quel scénario si l’envie de poursuivre se concrétise ?
Nous avions déjà pu organiser un point de vente dans la chaîne de magasins bios Sequoia, qui semble intéressée de poursuivre avec nous comme partenaire commercial. Sur le plan du statut juridique, nous nous adosserions dans un premier temps à une société financière spécialisée dans les conseils aux start-up