Quand des étudiantes «harcèlent» des hommes: l’expérience au résultat surprenant (vidéo)
En revanche, il y a quelques mois, une expérience sociologique similaire a révélé qu’une fois abordés de façon très directe dans la rue, les hommes se sentent plutôt embarrassés. Une jeune femme de 20 ans avait demandé à 100 hommes s’ils voulaient avoir des rapports sexuels avec elle. Résultat : 70 % des hommes ont refusé ses prétendues « avances ».
Une autre vidéo au sujet du harcèlement de rue avait fait le buzz en 2012, avec la diffusion du documentaire « Femme de rue », de Sofie Peeters, qui dénonçait la façon dont elle était interpellée par des garçons autour de la place Anneessens, à Bruxelles. L’année dernière, une New-Yorkaise avait fait sensiblement de même avec « 10 heures de marche à New York dans la peau d’une femme ». Pour cette expérience, une femme habillée de façon ordinaire marchait dans les rues de New York pendant quelques heures. La « promenade » était filmée grâce à un « complice » qui marchait devant elle avec une caméra fixée au dos. Sifflée, alpaguée ou insultée, la femme ne marche pas tranquillement dans les rues à New York comme ailleurs.
Au début du mois, une étude révélait qu’à Bruxelles, le sentiment d’insécurité des femmes jouait un rôle central dans leur mobilité. De plus, la plupart des femmes interrogées disaient privilégier des tenues neutres et tenter d’éviter tout échange de regard. Le but de l’opération étant de « faire oublier son côté féminin. »