Le gouvernement grec démissionnerait en cas de victoire du oui au référendum

« Nous pourrions démissionner mais nous le ferons en esprit de coopération avec ceux qui prendront le relais après nous », a déclaré le ministre à une radio australienne. « Nous croyons que le verdict du peuple doit être respecté », a encore dit le ministre des Finances selon lequel « rien n’est fini » et les négociations vont reprendre après le référendum.
« Le verdict du peuple sera respecté »
Toujours en cas de oui, M. Tsipras a encore assuré sur les ondes que tout serait fait pour que « le verdict du peuple soit respecté » et que « l’accord soit signé exactement comme la troïka, les institutions, les officiels de l’Eurogroupe, ou le FMI nous le demandent. Mais nous n’allons pas le faire tant que le peuple grec ne nous donne pas cette instruction. »
« Je ne suis pas un Premier ministre qui reste en place qu’il pleuve ou qu’il vente », avait déjà affirmé le Premier ministre de gauche radicale Alexis Tsipras, questionné sur son éventuelle démission en cas de oui.
Selon un sondage publié mercredi dans la presse, près d’un Grec sur deux (46 %) a l’intention de voter non au référendum mais ce pourcentage a chuté depuis la mise en place du contrôle bancaire : ils étaient 57 % deux jours plus tôt.