Verhofstadt: la Grèce est «plus près de rester dans l’euro» que d’en sortir
Le gouvernement grec a envoyé jeudi soir ses nouvelles propositions aux créanciers en échange d’un financement sur trois ans demandé la veille au Mécanisme européen de stabilité (MES).
Ces propositions visant à conclure un accord avec les créanciers doivent être évaluées par les pays de la zone euro avant un sommet européen extraordinaire crucial dimanche sur le sort de la Grèce dans l’Union européenne.
Le texte des propositions de 13 pages, intitulé « Actions prioritaires et engagements », se rapproche des dernières propositions des créanciers du 26 juin, que le gouvernement avait initialement rejetées en annonçant alors la tenue d’un référendum
-> La Grèce propose aux créanciers le plan auquel les Grecs ont dit non
Verhofstadt : des propositions « plus élaborées »
Pour le président des libéraux européens Guy Verhoftstadt la Grèce est plus près de rester dans l’euro que de s’en sortir.« Le paquet présenté par Tsipras est plus élaboré, plus détaillé que les précédentes propositions », s’est expliqué sur Europe 1, notre ancien Premier ministre qui s’en était vertement pris au Premier ministre grec lors de son passage au Parlement européen (Lire l’article).
« Ce sera encore très dur pour le peuple grec mais il y a des avancées », a concédé le député européen.
Hollande : des propositions « sérieuses »
Quant au président français François Hollande, il a jugé les propositions d’Athènes de « sérieuses » et « crédibles », ajoutant toutefois que « rien n’est encore fait » et que les « heures qui viennent seront importantes » en vue d’un éventuel accord.
« Les Grecs viennent de montrer une détermination à vouloir rester dans la zone euro parce que le programme qu’ils présentent est sérieux et crédible. Ils vont le soumettre au Parlement, ce qui montrera de la force, de l’engagement, et, je le dis aussi, du courage », a dit le président de la République à la presse. Il s’agit de « tout faire pour qu’il y ait un accord, un bon accord, un accord respectueux des règles européennes (…), respectueux aussi des Grecs. Les heures qui viennent seront importantes. Rien n’est encore fait, mais tout doit être fait », a ajouté François Hollande.
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