Kris Peeters met en garde ses partenaires de gouvernement

Son parti est apparu comme affaibli après les négociations du Tax Shift ? Il réagit. « Ce n’est pas toujours facile de convaincre les autres partenaires du gouvernement qu’un dialogue social est nécessaire pour avoir des mesures durables. »
Il révèle aussi que, durant la négociation, le CD&V a dû faire barrage contre des mesures touchant les chômeurs. « A certains moments des partenaires au gouvernement ont voulu accroître la dégressivité des allocations de chômage, également organiser un contrôle des ressources, par exemple pour vérifier si un chômeur a une maison, et supprimer ainsi ses allocations. »
Le CD&V, parti de gauche ? Le vice-Premier ne va pas jusque-là. « Etre convaincus qu’il est nécessaire de prendre des mesures justes, que les partenaires sociaux sont très importants, mon avis, ce n’est pas être à gauche, c’est normal, équilibré. »
Malgré cet avertissement, avant une rentrée qui s’annonce socialement chaude, Kris Peeters entend rester dans la coalition, et lui garde sa confiance. « Oui, oui, évidemment. »