Lundi noir pour les Bourses: quelles conséquences pour les Belges?

1.
Le Belge n’est pas un grand détenteur d’actions
Ceux-ci ont davantage d’argent sur les comptes d’épargne, sur les comptes bancaires qu’en actions cotées. Le Belge n’est pas un grand détenteur d’actions. Mais celui qui en détient (comme des actions Delhaize par exemple) a fatalement assisté à une chute de son cours. Il faudra voir à l’avenir comment ces titres vont évoluer. Le fond du problème reste l’état réel de l’économie chinoise : le ralentissement va-t-il durer et empirer ?
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2.
Est-ce le moment d’investir en Bourse ?
Les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Chacun procède à des investissements selon ses moyens et s’il est prêt ou non à prendre des risques. Il est difficile de prévoir si le rebond constaté ce mardi matin sera durable ou si nous allons vers un scénario noir. C’est à chacun de juger la part de risque qu’il est prêt à prendre.
3.
Un risque de récession ?
Les producteurs de matières premières pourraient entrer en récession, comme le Brésil. En Europe, nous menons une stratégie de sortie de crise basée sur la relance des exportations. Nous sommes extrêmement sensibles à cela, nous risquerions donc de recevoir la monnaie de notre pièce. L’économie mondiale n’est pas capable de vendre tout ce que l’on peut produire. C’est un problème de modèle économique. En Chine, par exemple, on attend un rééquilibrage de la croissance, une économie moins basée sur les exportations mais davantage sur la consommation intérieure. Mais c’est un processus qui ne peut se changer du jour au lendemain.
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