Le prix Nobel de littérature au Chinois Mo Yan
L’écrivain chinois reçoit le prix Nobel de littérature 2012, pour son « réalisme hallucinatoire unit conte, histoire et le contemporain », selon l’Académie suédoise.

Mo Yan, « celui qui ne parle pas «, est né en 1955 dans une famille de paysans à Gaomi, dans la province côtière du Shandong, à l’est de la Chine. Pendant la Révolution culturelle, à la fin de ses études primaires, il est renvoyé de l’école et va travailler aux champs. En 1979, il intègre l’armée et peut reprendre ses études.
Il publie son premier roman, Le Radis de cristal en 1981, sous son nom de plume, Mo Yan, « celui qui ne parle pas « . La reconnaissance est immédiate, mais ce n’est qu’avec Le Clan du sorgho, porté à l’écran par Zhang Yimou en 1986, qu’il atteint une notoriété internationale. Entré en 1984 à l’Institut de l’art de l’Armée de libération, il démissionne en 1997 pour se consacrer à l’écriture.
Son œuvre se caractérise par une parfaite liberté de sujets et de ton ; le pouvoir, la politique, les mœurs, le sexe, la violence défient le conformisme longtemps imposé dans la Chine contemporaine. Son humour féroce, son art du grotesque sont servis par une verve extraordinaire, une prose ample et très colorée.

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