Le Gorafi, ce n'est pas fini !



En effet, un clic sur le site semblait prouver ces propos : il n’y avait plus aucun accès dans la journée, ni aux pages, ni aux archives.
Interrogé par l'AFP, Sébastien Liébus, l'un des deux fondateurs du Gorafi, avait eu ce commentaire à la suite de la nouvelle : « Il n'y a plus d'avenir dans la presse Internet, nous allons revenir au papier. Une bulle internet est proche de l'explosion et les dégâts occasionnés seront sans précédent ». Une boutade, forcément.
On se doutait donc très fort que tout ceci n’était qu’une info bidon comme, finalement, le site en a le secret.
Maintenance
Le spécialiste en référencement sur Internet, Nicolas Robineau, avait d’ailleurs relevé dans la journée que le Gorafi utilisait pour son annonce une « redirection temporaire » vers une autre page, un choix technique qui préserve l'intégralité du site et qui laisse penser qu'il s'agit d'une blague de courte durée.
Et ce mardi, le doute n’était plus permis. Le Gorafi twittait ces mots : « Erratum – Une banale erreur a laissé croire à la fermeture du Gorafi. » La rédaction, présentant ses excuses à ses lecteurs, explique que « la personne chargée de rédiger les messages d’information sur les réseaux sociaux s’est trompée. En effet, il ne fallait pas lire « Le Gorafi c’est fini, merci de votre fidélité » mais « Le Gorafi c’est fini, rendez-vous demain pour un tout nouveau site, merci de votre fidélité ».
Sacré Gorafi, toujours le mot pour rire.