Didier Reynders n’exclut pas une intervention en Syrie (vidéo)

Le ministre des Affaires étrangères a rappelé la nécessité d’obtenir un mandat de l’ONU.

Temps de lecture: 2 min

Deux des ministres les plus directement concernés, ceux des Affaires étrangères et de la Défense, Didier Reynders et Steven Vandeput, n’ont pas exclu vendredi l’éventualité d’une intervention militaire en Syrie dans le cadre de l’ONU, telle que suggérée jeudi par le président du CD&V, Wouter Beke, mais en insistant l’un sur la nécessité d’un mandat onusien et l’autre sur le coût d’une participation belge.

Interrogé à son arrivée au conseil des ministres hebdomadaire, M. Reynders (MR) a rappelé que tant le gouvernement que le parlement avaient toujours posé comme préalable l’existence d’un mandat du Conseil de sécurité de l’ONU autorisant une intervention en Syrie, un pays plongé depuis quatre ans dans une guerre civile qui a fait plus de 240.000 morts.

Convaincre la Russie

« Jusqu’à présent il y a toujours eu un veto de la Russie. Nous avons participé à la coalition en Irak, peut-on le faire aussi en Syrie ? Tout dépendra de l’évolution au Conseil de sécurité des Nations Unies », a déclaré Didier Reynders.

M. Vandeput (N-VA) s’est quant à lui dit prêt à envisager une intervention militaire en Syrie, mais en expliquant sur la VRT-radio qu’une participation belge exigerait des crédits supplémentaires pour son département.

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Le président du CD&V, Wouter Beke, a affirmé jeudi soir qu’une intervention militaire en Syrie devait être prise en compte pour résoudre la crise des réfugiés.

► Wouter Beke plaide pour une intervention militaire en Syrie

« Il y a une organisation en Syrie et en Irak par rapport à laquelle la communauté internationale est, à mon avis, beaucoup trop passive et laxiste », a expliqué M. Beke, faisant référence à l’Etat Islamique (EI) lors de l’émission TerZake sur la VRT-télévision.

M. Beke s’alignait ainsi sur son homologue du parti néerlandais Appel Chrétien-Démocrate (CDA, opposition), Sybrand Buma, qui avait affirmé mardi que la question de l’afflux de réfugiés syriens en Europe ne pouvait être résolue qu’en intervenant en Syrie, en engageant éventuellement des troupes terrestres néerlandaises.

 

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