L'ONU évalue ses interventions avec lucidité Le Rwanda, le pire échec de cette fin de siècle Srebrenica, l'impuissance jusqu'à l'abandon
L'ONU évalue ses interventions avec lucidité
Les casques bleus sont trop souvent menacés. Ce n'est pas une fatalité. Un rapport d'experts tranche dans le vif.
Au Rwanda, lors du génocide de 1994, ou à Srebrenica, pendant le massacre de 1995, les casques bleus étaient là. Désarmés. Paralysés. Inutiles. Comble de l'absurdité, et la Belgique ne s'en souvient que trop bien, cette impuissance tue parfois les émissaires de la paix.
Comment des casques bleus peuvent-ils se retrouver en de telles situations absurdes, témoins figés de drames atroces, sans d'autre possibilité de réaction que la fuite?
Il n'était plus possible de ne répondre à cette question que par le fatalisme. Et Kofi Annan, le secrétaire général des Nations unies, a demandé à un groupe d'étude constitué de huit personnalités indépendantes (le «Groupe d'étude sur les opérations de paix de l'ONU») d'évaluer les insuffisances du système actuel et de lui faire des recommandations franches, précises et réalistes en vue de le modifier.
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