Article réservé aux abonnésPar Pierre Maury
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Le roman a beaucoup fait pour la notoriété de Kazuo Ishiguro, surtout quand il est passé par le cinéma. Les vestiges du jour (réédité en Folio cette semaine avec L’inconsolé), son troisième livre, avait été couronné par le Booker Prize avant qu’Anthony Hopkins incarne à l’écran le majordome du livre – le « butler ». On sait moins que son entrée publique en littérature s’est faite en 1981 par la publication de trois nouvelles dans un ouvrage collectif qui précédait d’un an son premier roman, Lumière pâle sur les collines. Ishiguro revient à la nouvelle avec Nocturnes, un premier recueil personnel très concerté de textes assez longs. C’est un régal.
Le sous-titre, Cinq nouvelles de musique au crépuscule, fournit des indications précises, presque cliniques, sur le livre. Celui-ci regroupe en effet cinq nouvelles qui parlent de musique et de crépuscule – mais parfois au sens figuré, comme dans la vie.
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