a été approuvée par le pouvoir judiciaire en dépit
de l’opposition du Parlement et du gouvernement.
Pire : le texte de la transaction ainsi que
le réquisitoire de l’avocat général auraient été élaborés par les avocats de Chodiev.


L’enquête franco-belge sur le Kazakghate (l’intervention présumée de l’Élysée, en 2010 et 2011, dans le dossier judiciaire belge du milliardaire Patokh Chodiev) a pris dès le printemps dernier un tour inattendu : après avoir épluché le parcours législatif du texte qui a permis à Chodiev d’échapper aux tribunaux, puis enquêté sur un éventuel trafic d’influence au sein du gouvernement, les enquêteurs de l’Office central pour la répression de la corruption se sont intéressés au traitement judiciaire de la transaction Chodiev pour tenter de comprendre comment un texte de loi qui ne devait pas être appliqué par les magistrats a malgré tout été utilisé par le parquet général de Bruxelles, a priori contre l’avis des deux autres pouvoirs.
Ainsi, le parquet de Bruxelles a dû procéder à l’audition – en tant que témoin – d’au moins un magistrat : Patrick De Wolf, à l’époque avocat général à Bruxelles, aujourd’hui président du tribunal de commerce de la capitale.

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