la difficulté pour le Forem de contrôler
les dépenses
des « Cisp ».
Il pointe aussi
certains dépassements de rémunération.
Le ministre MR de l’Emploi veut corriger
le tir avant les élections.


Il n’y a point de scandale derrière. Néanmoins, un récent rapport de la Cour des comptes concernant le Forem met en lumière une problématique qui, en matière de bonne gouvernance, fait un peu tache : le contrôle des dépenses des centres d’insertion socioprofessionnelle (Cisp).
La Wallonie recense 157 de ces organismes sur son territoire. Comme leur dénomination le laisse entendre, ils sont chargés de la formation et de l’insertion sur le marché de l’emploi des chômeurs, que ceux-ci soient proches ou pas des exigences en matière d’« employabilité ». Leur financement, organisé par un nouveau décret depuis le 1er janvier 2017, est forfaitaire : il se calcule sur la base du nombre d’heures des formations agréées dispensées multiplié par un taux horaire de 14,75 euros. A titre d’indication, en 2017, les 157 Cisp avaient dispensé 5,5 millions d’heures à quelque 16.000 stagiaires.

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