d’obstacles des jeunes immigrés
de la langue, manque
de réseau, problèmes sociaux… Duo for a Job publie un rapport analysant les données recueillies auprès
de jeunes chercheurs d’emploi issus de l’immigration.
Les obstacles sont nombreux, mais des solutions existent.


En Afghanistan, pour chercher du boulot, vous allez voir directement les gens. On vous donne 2-3 jours de travail et puis on va chercher ailleurs. Ici, c’est complètement différent, il faut un diplôme, de l’expérience, tel ou tel contrat… » Dans un français impeccable, Rozy-Khan Shinwari, 25 ans, raconte doucement sa galère devant le labyrinthe indéchiffrable censé le mener à un emploi en Belgique. Malgré les meilleurs soins du CPAS et d’Actiris, le jeune réfugié arrivé fin 2015 s’est trouvé dans une impasse : trop d’informations, trop de non-dits, des codes qu’il ne maîtrise pas. Ce sont des amis afghans qui l’orientent vers Duo for a Job, une association spécialisée dans l’aide à la recherche d’emploi via un système de mentorat. En cinq ans, l’ASBL a mis 1.330 jeunes chercheurs d’emploi issus de l’immigration en relation avec un travailleur senior ou retraité, rompu au marché du travail belge.

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