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Asli Erdogan: « Nous, les Turcs, sommes conditionnés à haïr les Kurdes dès l’école »

La romancière de 52 ans a passé quatre mois

en prison pour avoir critiqué Erdogan : « Mon pays

vit dans un nationalisme extrême. C’est pourquoi

même les sportifs, les intellectuels et les citoyens ordinaires soutiennent le gouvernement. »

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Temps de lecture: 3 min

Asli Erdogan, par téléphone depuis Francfort où elle est en exil, a la voix un peu faible, mais n’en est pas moins déterminée à nous parler. La romancière qui, en août dernier, a ajouté à son palmarès le prix Václav-Havel de l’« écrivain courageux en danger » souhaite expliquer pourquoi tout un pays, héritier d’un Empire et avec une histoire si importante derrière lui, a toujours été si résolument opposé aux Kurdes en tant qu’entité, considérant leurs organismes comme des terroristes. Selon elle, ce sont l’ensemble des forces politiques du Parlement (à l’exception du parti pro-kurde, bien évidemment), gauche républicaine comprise, qui sont des terroristes.

Pourquoi ceux qui critiquent l’invasion en Syrie font-ils l’objet d’une enquête, d’un procès et d’une arrestation ?

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