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« Personne en Iran n’a pleuré la mort de Soleimani »

Le général assassiné par

les Américains n’était, surtout pour les jeunes Iraniens, rien d’autre qu’un haut fonctionnaire de l’exécrable dictature, prétend Houshang Asadi, célèbre écrivain iranien exilé à Paris.

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Temps de lecture: 17 min

L’Iranien Houshang Asadi est né en 1950, il est écrivain, scénariste, journaliste et traducteur de Gabriel García Márquez, Mario Vargas Llosa et T.S. Eliot, entre autres. A l’époque où régnait le chah Mohammad Reza Pahlavi, il appartenait au parti communiste d’Iran, le Toudeh, et a été emprisonné du fait de ses activités politiques. En 1975, il partageait la cellule de l’ayatollah Ali Khamenei, guide spirituel et dirigeant politique actuel de l’Iran.

Quelques années après la victoire de la révolution islamique de 1979, il fut de nouveau arrêté sous de fausses accusations d’espionnage pour le compte de la Grande-Bretagne et de l’URSS. Lors d’un procès d’opérette (qui a duré 15 minutes, la sentence étant rendue par un mollah), il fut condamné à la peine de mort, commuée en 15 années d’emprisonnement, puis soumis à la torture à maintes reprises dans le but de lui extorquer des aveux et une autocritique. Il ressort de prison au bout de six ans et parvient à quitter l’Iran en 2003.

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