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« Même pendant la guerre, je n’ai jamais vu cela »

Au Liban, la crise économique s’aggrave

de jour en jour. Le pays ne parvient plus à importer

les produits quotidiens. Dans le secteur médical,

les médecins craignent

une pénurie de matériel.

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Temps de lecture: 4 min

Sur les hauteurs de Beyrouth, l’Institut national de pathologie reçoit les examens de la moitié des hôpitaux du pays. Comme dans tous les centres médicaux libanais, la quasi-totalité des équipements et des produits – formol, alcool, lamelles… – vient de l’étranger. Pour les acheter, il faut payer les fournisseurs en euros ou en dollars mais, depuis quelques mois, ce n’est plus possible. Les banques – au bord de la faillite – limitent retraits et transferts internationaux à quelques centaines d’euros par semaine. Résultat : le laboratoire vit sur ses réserves.

« On a un stock qui va nous permettre de tenir encore deux ou trois mois. Même pendant la guerre, je n’ai jamais vu cela », s’inquiète le directeur médical Georges Aftimos. Faute d’équipements adaptés, le médecin craint de devoir réduire la panoplie de ses prestations. « On peut revenir en arrière, faire comme à l’Antiquité, regarder les malades à l’œil nu et essayer de faire un diagnostic », ironise-t-il.

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