Catherine Bouland n’appelle pas à changer de domicile face à une qualité de l’air moindre. « Les solutions sont en ville, et déménager crée plus de pollution qu’autre chose, par la hausse des déplacements. Et puis, déménager pour aller où ? Si c’est pour aller dans des zones rurales où il y a encore pas mal d’agriculture, avec des périodes de dispersion de pesticides, je ne suis pas sûre que ce soit meilleur pour la santé. »
La présidente de l’Ecole de santé publique de l’ULB prône plutôt des réponses collectives. Elle cite en exemple le plan de mobilité GoodMove de la Région bruxelloise. « Il définit un maillage de rues principales où le trafic est concerné et où on peut travailler sur ces émissions plutôt que de les disperser. »
Olivier Brasseur, lui, conseille toutefois d’aérer en dehors des heures de pointe. « Quand on habite sur un axe avec un trafic dense, ne pas ouvrir les fenêtres devant mais à l’arrière permet aussi un gain énorme. »

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