Ils ont alimenté ainsi
un processus
d’identité sociale
dans l’effervescence collective. Jusqu’à la défaite et au désamour que celle-ci provoque
chez certains supporters. Mais
le souvenir des bons moments reviendra. C’est une question
de temps.


La tristesse, la frustration, le mépris, la colère. La gamme des émotions a viré au sombre chez les supporters après la défaite des Diables rouges face à la Croatie. Au point que certains en oublieraient la folle passion qu’ils ont vécue avec cette génération dorée, aujourd’hui vouée aux gémonies. Ingrat, le supporter ? Oublieux, le pays qui s’est glorifié tant de fois de posséder la « meilleure équipe du monde » ? En foot comme en bien d’autres domaines, nous aimons brûler ce que nous avons adoré.
Jessica Morton est doctorante en psychologie sociale et de la santé à l’UCLouvain. Elle livre ici une série de pistes pour comprendre le désamour qui s’est installé entre les Diables rouges et une partie de leurs supporters.
Brûler ce que l’on a aimé parfois follement, c’est le propre de l’humain ?

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