Situation des internés: le gouvernement veut «légaliser l’illégalité»

En 2016, la Belgique était condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme dans un « arrêt pilote », cette dernière estimant qu’un interné incarcéré avait – entre autres — été victime de traitement dégradant. Cinq ans plus tard, ce mercredi, la Chambre s’apprête à adopter un projet de loi voté en commission le 20 octobre dernier et « visant à rendre la justice plus humaine, plus rapide et plus ferme ». Le qualificatif « plus humaine » suscite l’ironie à la lecture des articles dédiés à l’internement et au sort des personnes internées, « qui sont avant tout des personnes souffrant de pathologies mentales », rappelle Avocats.be, l’Ordre des barreaux francophones et germanophone de Belgique, en tirant la sonnette d’alarme sur la question.

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