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Portrait : Taupe gun Eric Alkemade

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Au printemps de son existence, le vicomte empêché Eric Alkemade fut marchand de quatre saisons, haranguant le chaland sur tous les marchés floraux réguliers ou annuels de Wallonie et de Provence. «J’y vendais, en particulier, des tulipes». Culture et commercialisation des célèbres bulbes avaient fait la fortune d’une partie de son ascendance catholique vivant à Noordwijk-aan-Zee, en terres protestantes. «La branche française a perdu tous ses biens et titres nobiliaires pendant la Terreur.» Un siècle et demi plus tard, le père Alkemade épousa une Dinantaise. Le fruit de leurs amours, qui est aussi premier ténor diplômé du Conservatoire de Bruges, quitta les tulipes pour se muer en «nettoyeur du ciel», entouré d’une équipe d’autours dressés (20.000 € pièce). Ces rapaces sont spécialisés dans la chasse aux «indésirables» - pigeons, mouettes, étourneaux, ... - pullulant en sites sensibles comme aéroport de Zaventem, aérodromes, hôpitaux, zonings délicats ou industries particulières.

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