La rixe programmes entre bandes (hooligans du Sporting d’Anderlecht et jeunes d’origine immigrée) a viré, vendredi soir, à l’émeute urbaine et au saccage, au cœur d’Anderlecht. La police a procédé à quelque 150 arrestations.
Article réservé aux abonnésPar Guy Verstraete
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Il est 21h30. La rue Wayez, à Anderlecht, est jonchée de vêtements encore flanqués de leurs cintres. On marche sur des bris de vitres, sur des pavés déchaussés. Les affrontements tant redoutés entre hooligans du Sporting d’Anderlecht et jeunes d’origine immigrée n’ont pas eu lieu à Anderlecht, en Région bruxelloise : mais la police, les infrastructures publiques, les magasins, voitures, vitrines ont subi les foudres des pseudo-supporters d’un côté, des jeunes casseurs de l’autre.
Tout avait commencé dimanche par une rixe entre supporters éméchés et jeunes à Saint-Guidon. La rumeur (et on pouvait entendre cette version dans la bouche haineuse des supporters, massés à la place de Linde), quant à elle, prétend que les bagarres de dimanche font suite au viol, durant la nuit de samedi, d’une jeune fille par quatre garçons, aux alentours de Saint-Guidon.
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