Exemple de "fake news" particulièrement vicieuse: la "fake news" par omission. Ce lundi, un journal belge titre: "Le président Trump rend hommage aux 'courageux américains" de 14-18". Hier, un journal américains citait la phrase exacte du Président: "“We honor the American and French service members who shed their blood together in a horrible, horrible war". Pourquoi le journal omet-il de préciser que cet hommage était rendu aussi aux Français ? Parce que cela pourrait faire paraître Trump moins nationaliste qu'il ne l'est et surtout plus humain ?
« ... parfois orchestrées directement par des États (comme la Russie ou la Chine).... » Ouais, et l’affirmation de l’existence d’armes de destructions massives en Irak, ça n’en était pas une de fake news ? Et le nuage radioactif arrivant de Tchernobyl s’arretant à la frontière française, ça n’en était pas une de fake news ? Les russes et les chinois, certainement, comme tous les autres... alors citez les aussi... ... Et tant de sites de presse (ou autres d’ailleur) qui <<exigent>> l’usage d’un compte Facebook (ci-dessus critiqué) pour pouvoir interagir, n’est-ce pas être complice, tout en se tirant une balle dans le pied ?
Ce serait bien si LeSoir montrait l'exemple plutôt que de publier des articles dont le titre se veut être accrocheur mais s'avère contredit dans le corps du texte , des "informations" en grande page du genre people, des textes dans un français approximatif (je ne parle même pas de l'accord du participe passé, ni même des conso, peno, compo et autres langues de type sms chères à nombre de journaleux), des journalistes soi-disant d'investigation censés être bien introduits dans le milieu (c'est le cas de le dire) du football et qui dans le Footbelgate n'ont rien vu ni entendu (autrement ils seraient complices) et dont la rédaction préfère détourner l'attention sur un football leaks dont beaucoup d'information ne méritent pas la moindre réprobation.
Le problème de la "grande" presse aujourd'hui, c'est la confusion des genres dans le but de contrer le populisme de ce qui se dit sur les réseaux sociaux. On voit ainsi apparaître une double réaction: d'une part, des titres sensationnalistes afin d'attirer le chaland mais qui reflètent mal le contenu des articles et en altèrent la crédibilité et, d'autre part, sous le prétexte de commenter l'info et de la contextualiser, une moralisation de cette info qui revient à engager le journaliste sur l'opportunité d'un projet sociétal donnant au lecteur la désagréable impression qu'il consulte un organe de propagande. Ce qui est attendu d'un journal de qualité, c'est qu'il se concentre d'abord sur les faits, tous les faits pas seulement ceux qui servent l'opinion de l'auteur de l'article, et qu'il rende un avis critique sans chercher à valider l'opportunité de choix politiques. C'est aux politiques qu'il appartient de proposer aux citoyens des choix sociétaux, pas aux journalistes.
C'est sur que la presse mainstream ne fait pas de fakenews, est garante de la démocratie, ne se sert pas de son pouvoir d'information pour influencer l'opinion et faire valoir ses propres principes… :D La presse est trop uniforme idéologiquement, ça c'est un fait vérifié, et constaté déjà par Soljenitsyne, et le manque de diversité partisane de l'information nuit à sa qualité. Les fake news sont-ils autre chose que les biais des idéologies concurrentes. Interdire les fake news, c'est interdire la liberté de la presse. A propos des médias et de Trump, et pourquoi Trump ne peut que gagner, j'ai une petite théorie : ceux-ci sont tellement engagés politiquement contre lui que ça biaise la qualité de leur information (biais d'orientation, de mauvaise foi, de sélection, de désirs qui l'emportent sur la réalité, etc… Et pour agir contre Trump, il faut adopter des stratégies viables. Or pour adopter des stratégies, il faut prendre des décisions éclairées et cela nécessite de l'information de qualité. Celle-ci ayant perdu sa qualité par son biais anti-Trump, les anti-trump perdent.
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