M. Leduc Bernard, quel raccourci saisissant pour décrire une conversation téléphonique somme toute normale et affable entre deux personnes qui se connaissent et au sujet de laquelle le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui-même assuré qu'elle s'était déroulée "sans pression" d'aucune part. Autre précision utile afin de remettre les faits en perspective, Joe Biden, alors vice-président, aurait demandé et obtenu en 2016 le limogeage d'un procureur ukrainien enquêtant sur les activités en Ukraine de son fils Hunter Biden.
Cette conversation est éthiquement et constitutionnellement tout sauf normale. A la fin les électeurs décideront s'ils reveulent d'un président qui montre une fois de plus que son intérêt personnel passe avant tout. Pour le reste on aura certainement encore d'autres révélations sur le comportement déviant de Trump.
"Trump menacé de destitution : pourquoi les Démocrates ont sauté le pas". Les Démocrates n'ont jamais digéré l'élection de Trump. Après la soi-disant ingérence russe, voici la soi-disant ingérence ukrainienne. Les Démocrates savent très bien qu'ils n'arriveront pas à destituer Trump. Leur unique but est de salir Trump avant les prochaines élections présidentielles et de détourner l'attention du "favori" des Démocrates Joe Biden en bien mauvaise posture au sein de son propre camp depuis la révélation par ses adversaires Démocrates de ses anciennes sympathies "ségrégationnistes" et le parfum de corruption entourant les affaires de son fils en Ukraine. Voila "pourquoi les Démocrates ont sauté le pas", tout le reste n'étant que du blabla de journalistes tendancieux pensant pouvoir rééditer le "coup" du Watergate.
C'est clair que demander à un président étranger d'enquêter sur son concurrent à l'élection en échange d'un finnaceement ("do me a favor") est une chose totalement normale et qu'une vaut absolument pas la peine qu'on s'en occupe ...
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