Quelques observations : 1.Je n'ai pas la formation scientifique suffisante que pour départager les climatosceptiques des autres. J e note simplement que certains climatosceptiques sont des gros calibres (Claude Allègre, le doyen de la faculté de polytechnique de Stockholm, etc...); 2. Les modèles mathématiques du GIEC sont puissants, mais reprennent ils toutes les interactions de la nature ? 3.EN 1970 un article de la revue Nature annonçait un refroidissement climatique de -3° comme quoi il y a des modes de pensée chez les scientifiques aussi 4. Sur papier il existe des modèles de centrale nucléaire zéro déchet qui utilisent les déchets comme combustibles, il faudrait continuer les recherches plutôt que d'investir dans la fusion nucléaire qui n'a encore rien prouvé et qui est extrêmement coûteux; 5. Les problèmes de pollution me semblent plus préoccupants (plastique, surpêche, ...)
Si vous êtes un indécis honnête (ça existe mais c'est rare, plus souvent un déguisement de semeur de doute), ne vous laissez pas berner par les "macarons" fièrement arborés par les têtes de pont du climatoscepticisme. Mr Allègre est géologue-chimiste de formation, aka la porte d'entrée habituelle pour aller travailler en pétrochimie et son Institut de Physique du Globe a reçu (et semble recevoir encore) de généreuses donations de l'industrie du pétrole. Il n'est d'ailleurs plus chercheur depuis les années 80, trop occupé par la politique et le lobbyisme qui lui rapportent tant (cfr mon commentaire ci-dessous sur les serviles du système). Par ailleurs, le seul point où je vous rejoins concerne le focus unique sur le climat: la crise actuelle va bien au-delà du seul climat et pollution et surpêche ne sont hélàs qu'un autre des problèmes de dégradation de la planète.
"De même, pas mal de Belges continuent à penser que le nucléaire émet du CO2 alors qu’il n’en émet pas à la production." Dispose-t-on d'un chiffre précis ? Je fais une présentation sur la place que pourrait avoir le nucléaire (notamment les nouvelles générations de réacteurs) dans la transition énergétique et je suis curieux de savoir.
Toute activité humaine produit des inconvénients et si l'on augmente le bien-être, les principes de la thermodynamique nous rappellent à la réalité. Tous les donneurs de leçon devraient se le rappeler. Il faut absolument dissocier écologie et réchauffement climatique. Le plus gros problème est l'augmentation démographique globale. La concentration dans les villes et le bétonnage en sont les principaux facteurs de la détérioration du milieu:. des inondations et des glissements de terrain etc.Ne voit-on pas l'urbanisation d'un espace vert près du palais royal de Laeken par exemple? La concentration des population dans les villes comme Rio ou Kinshasha en sont des exemples catastrophiques et les campagnes se dépeuplent. La terre a subi depuis sa longue histoire la montée des eaux etc; L'occupation du littoral pose des problèmes humains nouveaux. C'est contre tout cela qu'il faut lutter.
Je pense qu'un certain scepticisme peut venir de l'excès d'infos, de l'excès de culpabilisations, d'un véritable matraquage médiatique qui finit par lasser et par indisposer. Le cerveau humain n'est pas un objet qu'il faut bourrer quotidiennement des mêmes slogans, idées parfois, or c'est le cas à écouter certaines radios par exemple Vivacité. On parle de science mais on entend souvent des choses contradictoires voire inexactes aussi et l'exagération nuit au message.
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