Une simple recherche sur le site d'un hôpital universitaire belge montre ceci : en Belgique: CHAQUE ANNEE, l’épidémie cause environ 1 million de cas de grippe sur 10 millions de Belges et 1000-1500 décès... Il faudra qu'on m'explique en quoi c'est très différent, cette année... C'est une année avec un pic et avec une forme particulièrement grave de grippe, ni plus ni moins. Comme d'autres ici le soulignent très justement, il faut aussi voir ce que signifient les statistiques que l'on produit. Dans nombre de médias, je constate que ce qui est montré alimente une dramaturgie complètement hallucinée...
Les personnes qui sortent ne sont pas nécessairement guéries. Elles n'ont plus de symptômes graves qui nécessitent une hospitalisation. En général, ces personnes restent en quarantaine chez eux pendant une quinzaine de jour. Pour ce qui est de la guérison, elle se fait de manière naturelle. Les traitements actuels sont principalement sur les symptômes, pas sur le virus lui même.
Une info que je ne trouve jamais : quand on parle de sortie de l'hôpital, cela signifie-t-il que la personne est guérie ? Et, si oui, quel traitement a-t-elle suivi ?
Il faut être très prudent avec les chiffres. S'il est vrai que "le nombre de personnes ayant quitté l'hôpital sur une journée est supérieur au nombre de nouvelles admissions" en utilisant la définition de "nouvelles admission" des autorités, il n'en demeure pas moins que le nombre de personnes à l'hôpital continue d'augmenter: 5735 aujourd'hui contre 5678 (+57). L'apparence de décroissance vient de la définition bizarre de "nouvelle admission"; un nouvelle admission est une personne qui rentre à l'hôpital ET dont on sait quelle est porteuse du virus à son entrée. Si une personne rentre à l'hôpital et qu'on découvre le lendemain quelle est porteuse, elle n'est jamais reprise dans les statistiques des "nouvelle admissions". Donc la phrase de l'article "C’est la première fois, depuis le début de l’épidémie, que le nombre de personnes quittant l’hôpital est plus important que le nombre d’entrées." est fausse sauf si on redéfinit "nombre d'entrée" de la même manière que "nouvelles admission". La décroissance du nombre de patients à l'hôpital est un jeu de mots, malheureusement pas un réalité épidémiologique.
Je me demandais en effet comment on peut avoir plus de sorties que d'entrées et malgré tout une croissance nette des hospitalisations. Quoi qu'il en soit et malgré la peine autour des victimes, l'épidémie semble sous contrôle chez nous pour autant qu'on rdste encore chez soi quelques semaines.
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