Il est intéressant de constater que cette attitude a perduré jusqu'à nos jours. On peut le remarquer dans les commentaires qui suivent souvent vos chroniques ; pour beaucoup de francophones, il y aura toujours le "bon" français et le "moins bon", voire "l'insupportable". Et cela se retrouve même dans l'apprentissage des langues étrangères. En anglais, de nombreux étudiants francophones me demandent souvent si les contractions (I've, they're ou can't p.ex.) sont du "bon" anglais ! A l'opposé, les anglophones, les hispanophones, et certainement nos concitoyens néerlandophones, n'ont pas du tout ce rejet du dialecte ; quand ils ne le saluent pas comme une marque d'identité culturelle ou une richesse linguistique. En revanche, cela permet aux francophones des 5 continents de communiquer dans la même langue sans devoir trop se casser la tête pour se comprendre mutuellement. Enfin, tant que l'accent ne brise pas cette belle harmonie...!
A Mme Cornet Francine: Il est amusant de constater que l'italien utilise "savoir" et "pouvoir" de la même façon que le français de Belgique.
Ce qui est certain, c'est que le français de Belgique est d'une plus grande pauvreté comparé à celui de France. Même dans le Soir, c'est effarant de constater que les journalistes utilisent des tournures laborieuses et un vocabulaire peu élaboré ou lourd. "Savoir", pour "pouvoir", "à bonne source", "boulot", "anticipativement", ... Dès qu'un forcené prend des otages, c'est toujours invariablement l'expression "Fort Chabrol" qui revient, et tant d'autres usages fainéants... Mr. Di Rupo qui dit que le virus n'est pas encore "combattu", sans savoir que le con- est de trop.... La case est trop petite ici.
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