Je pense que Madame Wilmes fait ce qu'elle peut, qu'elle se demande ce qu'elle est venue faire dans cette galère (gouvernement), elle n'est pas aidée par certains de ses ministres ou collègues, avec le communautaire qui est sous-jacent. Quand elle s'exprime, elle a l'air sincère. Evidemment le peu de crédit qu'elle peut obtenir par ses paroles est détruit par les propos de certains de ses collègues libéraux. Ce gouvernement est temporaire, si vous voulez le supprimer, vous n'aurez plus personne, puisqu'ils n'arrivent pas à se mettre d'accord. Il faut avouer qu'à part la mise en confinement, tout est à peu près raté. Ce qu'on peut lui reprocher c'est qu'elle a été ministre du budget et qu'elle n'a rien fait pour améliorer le sort du secteur non marchand.
Nous pourrions nous délester des provinces et de tous leurs postes inutiles. Affecter ces dizaines de millions aux soignants plutôt qu'à une clientèle politique serait une vraie économie. Bizarrement, cela semble trop compliqué...
Une vraie piste de solution typiquement mr. Du même ordre de grandeur de Sophia avec ses 900 millions d'économie... Grandiose ...mort de rire
De nombreux commentaires on déjà noté l'hypocrisie de celle qui est soudainement venue, les mains sûrement bien lavées mais vides, enfumer la ruche et jouer le scénario du dialogue à sa façon. Beaucoup ont souligné l'immense dignité de ces soignants, qui ont su mettre de côté les humiliations répétées de politiques refusant depuis des années de les entendre, pour consacrer entièrement leur énergie à servir la population en détresse. Et c'est vrai que cette double haie du déshonneur est remarquable, exemplaire : ces humains simplement debout, silencieux, deux rangs de compétence, de solidarité et de courage, leurs dos révélant en miroir l'accumulation d'incompétence, d'indifférence et de lâcheté qui a amplifié les conséquences de cette crise (dont le pire n'a pu être évité, à ce jour, que grâce à l'intervention "beyond duty" de ces acteurs de terrain et à l'abandon des pensionnaires de homes). Comment les soignants doivent-ils entendre ces propos d'une experte en communication ? Est-ce l'expression d'un constat agacé : "personne ne peut ignorer la détresse du personnel hospitalier, depuis le temps qu'ils nous bassinent avec leurs revendications..." ? Ou la prescription de la posture politiquement correcte du moment : "désormais, personne ne laissera transparaître qu'il ignore, ou qu'il a jamais ignoré, la détresse du personnel hospitalier" ? Finira-t-elle par prétendre que c'est précisément parce qu'elle n'en ignore rien qu'elle a fait promulguer les arrêtés de réquisition/substitution ? Et va-t-elle ressortir le même sermon aux autres soignants, hors hôpitaux ? Toujours bien protégée derrière son rempart d'"experts" sélectionnés, et couverte par le silence des autres partis ? Mais pour nous, qui avons tenté de remercier et de soutenir les intervenants de la santé, chacun à sa façon, n'est-il pas temps d'aller un peu plus loin dans l'élucidation de ce désastre annoncé, tissé de "manque de prévoyance" et de "non-assistance à personnes en danger" ?
D'après Marghem, notre toujours superministre de l'énergie et de l'environnement, "les infirmières de Saint Pierre sont comme des gosses qui n'ont pas eu ce qu'elles voulaient". je laisse les Belges juges de cette tirade, qui vaut son pesant de connerie et de lâcheté. Pauvres ministres, triste bonne femme, on atteint ici le fond du panier politique. Conne, mais prudente: elle a retiré son commentaire.
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